En bref
La première étape de ce roadtrip en Croatie nous conduit de la ville de Martigny à Venise, en passant par le mythique Col du Grand Saint-Bernard.
Jour #1
Distance 585 kilomètres – Durée 6h45
A ne pas manquer
Le célèbre Hospice du Grand Saint-Bernard
Martigny
Au départ de Martigny en Suisse, cette étape de plus ou moins 6 h de route et 600 kilomètres permet de rallier Venise en Italie.
Ou plus précisément le Camping Miramare, qui en est proche à vol d’oiseau, mais qui est situé de l’autre côté de la lagune. Ce qui ne semble au départ qu’un détail a finalement son importance en fin de journée, quand tout le monde a hâte d’arriver à destination… Mais aucune inquiétude à avoir, ce camping le vaut bien!
Située dans la Vallée du Rhône, à une quarantaine de kilomètres de Montreux et du Lac Léman, Martigny est bien connue des cyclistes pour sa localisation au pied de nombreuses montées renomées du secteur: Col des Planches, Barrage d’Emosson, Champeix Lac, Col de la Forclaz…
Quant à lui, le Col du Grand Saint-Bernard est un vrai billard jusqu’à l’entrée du tunnel, avant de devenir un plus rustique au-dessus (ouverture uniquement en été), mais rien de bien compliqué.
Col du Grand Saint-Bernard
Le Col du Grand Saint-Bernard (2469m) constitue la première halte de la journée. Pour y arriver, il faut suivre la route jusqu’au col et ne pas emprunter le tunnel routier, inauguré en 1964 et mesurant 5850 mètres de long. Le tunnel démarre à 1918 mètres d’altitude côté valaisan.
Au sommet, vous pourrez découvrir l’Hospice et son Musée, ainsi que de superbes paysages alpestres. Cela engendre un petit détour, mais qui vaut largement le coup comme vous pouvez le constater sur ces quelques photos. La plongée sur le versant italien et les premiers kilomètres de descente sont à couper le souffle, rater un tel spectacle serait dommage.
Avec les moyens de l’époque, passer des hivers dans l’Hospice du Grand Saint-Bernard devait être rude, la foi et/ou le commerce devaient être puissants pour motiver la communauté religieuse à séjourner dans ce panorama de haute montagne. Actuellement, l’Hospice propose été comme hiver un hébergement d’une trentaine de chambres, ainsi que de la restauration.
Une boutique de souvenirs et le Musée du Grand Saint-Bernard sont également présents. A noter pour les enfants la possibilité de caresser quelques chiens Saint-Bernard en provenance de la Fondation Barry, plus bas dans la vallée. La visite du Musée permet à toute la famille de découvrir l’histoire du col, de l’antiquité à nos jours.
De nombreux éléments permettent de mieux mesurer les défis de la vie de l’époque, et de nombreux animaux alpins empaillés attireront sans nul doute les enfants, même s’ils ne feront probablement pas l’unanimité chez les adultes qui les accompagnent. La visite prend environ 1h00, ce qui fait une bonne coupure avant d’entamer la descente vers l’Italie.
Le bazar – magasin de souvenir – hôtel – café offre la possibilité de se restaurer sur le pouce avant de reprendre la voiture et de passer la frontière. Et peut-être aussi de se réchauffer, car il peut faire facilement froid ici: 8°C et un bon petit vent glacial le jour de notre passage en plein mois de juillet! Mieux vaut prévoir un vêtement chaud, sous peine d’être vite frigorifié.
Des plaques de neige sont toujours présentes, ce qui ne donne pas trop envie de se tremper les pieds dans le petit lac pourtant superbe!
Côté Italie, les premiers kilomètres ne vous décevront pas non plus, même si les possibilités de s’arrêter pour faire des photos sont finalement relativement peu nombreuses.
Que dire de la suite?
Pas grand chose si ce n’est que la plongée vers Aoste est plutôt agréable, avec ses traversées de villages pittoresques et ses vestiges d’époque comme le Forte di Bard plutôt impressionnants et bien conservés. Cette forteresse a été construite au XIXème siècle par les souverains de Savoie sur un promontoire rocheux pour contrôler l’entrée de la Vallée d’Aoste.
Une fois en bas, direction Venise, et là ça devient vite franchement monotone. Les autostrade italiane ne sont pas parmi les plus glamour, les aires de repos sont spartiates, et la plaine du Pô n’est qu’une ligne droite interminable. Seul point positif, les camions sont relativement peu nombreux, contrairement à la Vénétie…
En tout cas la climatisation est appréciable, car avec le Land chargé et la tente de toit les kilomètres ne défilent pas très vite. Les embouteillages du côté de Milan ne sont pas une partie de plaisir non plus.
Une fois Venise ralliée, il reste encore à faire le tour de la lagune pour arriver à Cavallino-Treporti. Les routes sont encombrées, et il faut expliquer aux enfants que oui nous sommes à Venise, mais que non le camping ce n’est pas pour tout de suite.
Le Camping Miramare est un bon point de chute pour visiter Venise. Situé sur le littoral à la Punta Sabbioni, il est à une portée de vaporetto de la Place Saint-Marc!
Une fois arrivé, le camp est monté en un tour de main et c’est parti 😉