Si vous arrivez directement sur cette page, il s’agit de mes notes de lecture du livre “Ultra-trail : Plaisir, Performance, Santé (Nouvelle Édition)” par Guillaume Millet.

Moins rapides en moyenne mais devançant parfois tous les hommes, pas aussi puissantes mais plus endurantes, moins extrémistes mais plus intelligentes en course : chapitre consacré aux femmes.

Où sont les femmes ?

ITRA : augmentation de la participation des femmes de 18 à 26% entre 2013 et 2019, principalement sur les courses courtes

Pourquoi si peu de femmes en ultra ?

Barrière psychologique ; femmes en trail < femmes sur route
Le % de finishers à l’UTMB est peu différent selon les sexes

La bataille entre les sexes

Index ITRA moyenne femmes 383 vs hommes 448

Évolution de l’écart femmes – hommes avec le temps
En ultra la différence homme – femme chez les vainqueurs se situe autour de 20% mais ne diminue plus. Exception : Courtney Dauwalter à l’UTMB 2021 avec un écart de 8% vs François d’Haene (mais à la Hard Rock 100 6 semaines avant elle avait abandonné alors que François d’Haene avait gagné !)

Évolution de l’écart femmes-hommes avec la distance

  • Les ‘manbeaters’
  • Une question de points de vue

Des différences physiologiques et biomécaniques

Les avantages des femmes : une physiologie adaptée aux efforts long via une utilisation adaptée des substrats énergétiques et une résistance à la fatigue musculaire plus élevée.

Les avantages (déterminants) des hommes : VO2max supérieure et % de masse grasse inférieur (remarque : la VO2max inférieure des femmes est en grande partie liée à un hématocrite inférieur)

Un pacing différent

Attitude plus conservatrice des femmes

Et dans le chaud ?

Le sexe n’a pas d’impact significatif sur la thermorégulation à l’exercice

Des différences sur la biomécanique de course ?

Pas de différence notable entre femmes et hommes en ultra

Mental : les femmes sont-elles plus fortes ?

En l’état actuel des connaissances, aucune donnée objective ne permet d’affirmer qu’il y a une différence entre les hommes et les femmes dans l’utilisation des habiletés mentales. Mais les experts ont tendance à penser que les femmes sont plus fortes mentalement. Sous-entendu elles résistent mieux à la douleur.

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Particularités physiologiques et médicales

Prise en compte des cycles menstruels et des troubles associés, grossesse et ultra-trail, ménopause, alimentation spécifique, matériel adapté : cf. livre

Spécificités de l’entrainement chez la femme

Cf. livre